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Allergies alimentaires

L’allergie alimentaire est une réaction anormale de défense du corps à la suite de l’ingestion d’un aliment.

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Souvent, les symptômes sont légers : des picotements sur les lèvres, des démangeaisons ou des éruptions cutanées. Mais pour certaines personnes, l’allergie peut être très grave et même mortelle. Il faut alors bannir l’aliment ou les aliments en cause. En France, de 50 à 80 personnes meurent chaque année des suites d’une allergie alimentaire.

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Les allergies alimentaires apparaissent habituellement avant l’âge de 4 ans. À cet âge, le système digestif ainsi que le système immunitaire ne sont pas encore matures, ce qui rend plus susceptible aux allergies.

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Il n’existe pas de traitement curatif. L’unique solution consiste à bannir la consommation des aliments allergènes.

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La réaction et le choc anaphylactiques

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On estime que de 1 % à 2 % de la population canadienne serait à risque de réaction anaphylactique, une réaction allergique grave et subite. Environ 1 fois sur 3, la réaction anaphylactique est causée par une allergie alimentaire. Si elle n'est pas traitée rapidement, la réaction anaphylactique peut évoluer vers le choc anaphylactique, c'est-à-dire la chute de la tension artérielle, la perte de conscience et éventuellement le décès, en quelques minutes (voir les symptômes ci-dessous). Le mot anaphylaxie provient du grec ana = contraire et phulaxis = protection, pour signifier que cette réponse du corps va à l’encontre de ce que l’on désire.

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Les allergies aux arachides, aux noix, aux poissons et aux fruits de mer sont les plus souvent impliquées dans les réactions anaphylactiques.

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De plus en plus fréquente?

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De nos jours, de 5 % à 6 % des enfants ont au moins une allergie alimentaire. Certaines allergies s’atténuent ou disparaissent avec l’âge. On estime que près de 4 % des adultes vivent avec ce type d’allergie.

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Selon un rapport des Centers of Disease Control and Prevention, l’agence gouvernementale américaine chargée de la prévention, la prévalence des allergies alimentaires aurait augmenté de 18 % chez les moins de 18 ans, entre 1997 et 2007. Le nombre de réactions graves se serait aussi accru. Cependant, comme le soulignent les auteurs de 2 études parues en 2010, les statistiques de prévalence sur les allergies alimentaires varient beaucoup d’une étude à l’autre. Et bien qu’il semble y avoir une tendance à la hausse, on ne peut l’affirmer avec certitude.

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Dans l’ensemble, les maladies d’origine allergique (certains cas d’eczéma, de rhinite allergique, d’asthme et d’urticaire) sont plus fréquentes aujourd’hui qu’il y a une vingtaine d’années. La prédisposition aux allergies, nommée atopie en jargon médical, serait de plus en plus répandue en Occident. À quoi attribuer la progression de ces maladies atopiques?

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Diagnostic

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Le médecin débute généralement en se renseignant sur l’histoire personnelle et familiale du patient. Il pose des questions sur la survenue des symptômes, le contenu des repas et des collations, etc. Enfin, il complète son diagnostic en procédant à l’un ou l’autre des tests suivants, selon le cas.

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  • Test de provocation. Ce test exige l’ingestion d’une quantité progressive d’un aliment. Il se pratique uniquement à l’hôpital, avec un allergologue.

  • Tests sanguins. Le test de laboratoire UNICAP permet de mesurer dans un échantillon de sang la quantité d’anticorps (les « IgE » ou immunoglobulines E) propres à un aliment en particulier.

  • Tests cutanés. On applique à différents endroits sur la peau une goutte d’une série de solutions contenant chacune une petite quantité d’allergène. Ensuite, à l’aide d’une aiguille, on pique légèrement la peau là où se trouve l’extrait.

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Les principaux aliments allergènes

 

Les aliments les plus allergènes ne sont pas les mêmes d’un pays à l’autre. Ils varient notamment en fonction du type d’alimentation. Par exemple, au Japon, l’allergie au riz prédomine, tandis que dans les pays scandinaves, c’est plutôt l’allergie au poisson. Au Canada, les aliments suivants sont responsables d’environ 90 % des allergies alimentaires graves :

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  • les arachides (cacahuètes);

  • les fruits à écales (amandes, noix du Brésil, noix de cajou, noisettes ou avelines, noix de macadamia, pacanes, pignons, pistaches, noix);

  • le lait de vache;

  • les oeufs;

  • les poissons;

  • les fruits de mer (surtout le crabe, le homard et les crevettes);

  • le soya;

  • le blé (et variétés parentes de céréales : kamut, épeautre, triticale);

  • les graines de sésame.

 

L’allergie au lait de vache est celle qui survient le plus fréquemment chez les nourrissons, avant l’introduction des aliments solides. C’est le cas d’environ 2,5 % des nouveau-nés.

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Source : www.passeportsante.net

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© 2017 Chez Kiri

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